Dénivelé : 50m. Sans difficultés à faire avec des enfants. Très courte promenade.
La tour d’Olmeto, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne se trouve pas au pied du village d’Olmeto, à côté de Propriano, mais non loin de Bonifacio ;-))
Prenez donc la route de Sartène/Ajaccio, passez le village de Pianotoli Caldarello. Le départ de la piste se trouve sur votre gauche, moins d’un km après avoir passé le second embranchement de Monaccia d’Aullène. Les premiers mètres sont goudronnées puis c’est de la piste carrossable jusqu’à la plage, mais vu la longueur du parcours, je vous conseille de laisser la voiture à l’entrée de la piste.
On arrive très rapidement à la plage après avoir longé l’étang qui bouche tout le delta.
Le chemin de la tour est tout à droite de la plage. Il semble que la personne qui habite juste avant l’entrée du chemin se soit approprié le secteur, mais le chemin du bord de mer n’est pas à lui sauf erreur de ma part. Il est indiqué comme sentier sur les cartes IGN.
En bref : il ne voit pas d’un bon oeil la venue des VTT sur « son » terrain par crainte de voir ensuite les motos arriver et polluer de bruit son paisible paradis. Bien que nous lui ayons détaillé la différence entre moto et VTT, expliqué que nous sommes non polluants, non bruyants, respectueux de la nature, avec de gros mollets, des cuisses en béton et tout et tout, ce monsieur (très aimable au demeurant) est resté sceptique et méfiant.
Le chemin grimpe par un escalier de pierres fixées dans le mur comme il était de mise de faire en montagne et … en Corse.
Le sentier se fait sans aucun souci avec un peu de sable avant l’arrivée à la tour qui permettra de s’amuser à tenir l’équilibre et musclera les cuisses ramollies par une saison d’hiver au coin du feu ;-))
Si le « gardien des lieux » cité plus haut ne semble pas vouloir vous laisser passer, même après discussion, faites le chemin à pieds. Inutile de se brouiller avec un ami Corse pour deux kilomètres de sentier.
Tout le monde sera content de faire un plouf dans les eaux tranquilles de la Cala di Furnellu. Pour ma part, j’avais oublié mon haut de maillot comme d’habitude alors je suis allée tout au bout de la plage, là où l’étang se déverse dans la mer pour ne pas achever de choquer ce brave « gardien de la Cala ».